Les reportages - 52ème Festival de Jazz à Juan - Alex Stuart Quartet - Juan Guitar Summit - le 18 juillet 2012
Alex Stuart Quartet
Juan Guitar Summit
ALEX STUART QUARTET
Il fut un temps où de nombreux chercheurs d’or prenaient le chemin de l’Australie où, disait-on, la poussière d’or jonchait parfois le sol et les grosses pépites étaient choses courantes. Beaucoup d’eau depuis a coulé à travers les batées des anciens orpailleurs, souvent déçus. Sauf à Juan, rivière aurifère par excellence. La pépite australienne, le public de la pinède Gould l’a découverte et saluée l’année dernière, en couronnant Alex Stuart « Grand Prix Jazz à Juan 2011 », choix coopté la même année par « Jazz Magazine/Jazzman ». Alex Stuart est né à Canberra, au pays du « Melbourne Jazz International Festival ». Adolescent, déjà il cherchait l’or dans les vinyles de son père, d’Astor Piazolla à Pink Floyd, de la musique de Soweto à Stan Getz… Le jazz certes, mais aussi les musiques africaines, latino-américaines, indiennes.
JUAN GUITAR SUMMIT
Troc invite SylvainLuc, Philipe Catherine, Birélli Lagrène Quartet , Mike Stern et Richard Bona
(TROC :André Ceccarelli, Alex Ligertwood, Jannick Top, Amaury Filliard, Julian Mazzariello)
Chercher la vérité de son art plutôt que de quêter l’immédiate approbation du public, prétendre à la communion entre musiciens et non tendre vers la conformité et l’indépendance stériles, telle a toujours été et reste la démarche de Sylvain Luc, Biréli Lagrène, Philip Catherine, Mike Stern et Richard Bona, figures de proue de la « Guitare connection » internationale. Réunis sur la scène de « Jazz à Juan » comme les cinq doigts de la main, les voilà qui composent à l’unisson une somptueuse affiche. Ajoutez à tout cela le sax de Bob Franceschini et les « drums » de Dave Weckl. D’entrée, la question se pose : « Que demandez de plus ? La coupe est pleine ! ». Eh bien non ! En prime, voici André « Dédé » Ceccarelli, maître batteur de la scène jazz internationale, en compagnie de sa fameuse et éphémère formation des 70s, « Troc », de retour avec un line-up réunissant anciens compagnons de route et nouvelles recrues à la réputation déjà bien taillée. Un must qui vous saute royalement à la figure. Pour tout vous dire sur « Troc », disons qu’ils furent les tenants d’un jazz rock dont les figures les plus emblématiques avaient pour nom « Weather Report », « Return To Forever » ou « Mahavishnu Orchestra », dans le sillage du « Miles électrique ». Quelques quarante ans après leur premier (et unique !) opus devenu culte, les revoilou, avec toute la fraîcheur de leurs débuts, tout à la joie de jouer et partager le meilleur. Pulsation, groove et mélodie garantis !
Reportage Photos David Vincendeau web